Ambitions climatiques et enjeux énergétiques dans l’Essonne : première COP départementale d’Ile-de-France

En juillet dernier la première COP départementale d’Ile-de-France a eu lieu dans l’Essonne,  avec à la présidence de la COP91 : Alain Castanier, préfet délégué à l’égalité des chances de l’Essonne et Nicolas Méary, vice-président en charge de la biodiversité et de la transition écologique du département de l’Essonne. Accompagnés d’une multitude d’acteurs tous indispensables à la transition écologique : collectivités, syndicats d’énergie, agences de l’Etat, énergéticiens, entreprises et enfin associations comme les Agences locales de l’énergie et du climat.

Retour sur les chiffres clés et état des lieux dans le département de l’Essonne

Parmi les objectifs de cette COP départementale, partager un constat qui n’est pas réjouissant : voici l’impact du réchauffement climatique en Essonne en 2100 (par rapport à la période 1976-2005), en quelques chiffres :

  • 35 nuits « tropicales » : dont la température nocturne ne descend pas en dessous de 20°C (x8)
  • Plus de 10 jours/an où la température avoisinera les 40°C
  • 20 jours avec un risque significatif de feu (x10)

Si le changement climatique est un problème mondial, les impacts seront bien présents au niveau local, y compris dans le département essonnien. Cette COP fut ainsi l’occasion de rappeler combien l’articulation des objectifs internationaux à l’échelle locale sont nécessaires. L’action à l’échelle départementale et des collectivités permet la territorialisation de la planification écologique et donc de contribuer à la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre et à l’adaptation de notre territoire.

Les leviers clés identifiés pour l’Essonne

Au niveau de l’Essonne, plusieurs leviers clés ont été identifiés pour répondre aux futurs enjeux : prioriser la décarbonation des mobilité, améliorer la performance énergétique des bâtiments où en Essonne, encore 19% des logements et bureaux sont des passoires thermiques en classe DPE F ou G et 65% des consommations de chauffage sont assurées par les énergies fossiles (gaz et fuel). Enfin procéder à l‘accélération de la production des énergies renouvelables (ENR).

Fort de ces constats et de l’identification de ces premiers leviers, des groupes de travail ont pu échanger sur plusieurs enjeux prioritaires et définir ensemble des actions concrètes à mettre en œuvre. A ce titre, l’ALEC Ouest Essonne a participé à cette première COP départementale et a pu contribuer activement à la transition écologique de notre territoire.

Une rencontre nécessaire à l’échelle locale pour la transition énergétique et écologique

La première COP départementale de l’Essonne revêt une importance capitale pour le territoire en matérialisant l’engagement local face à la crise climatique mondiale. En rassemblant collectivités, syndicats d’énergie, agences de l’État, énergéticiens, entreprises et associations comme l’ALEC Ouest Essonne, cet événement permet de traduire les objectifs globaux en actions concrètes adaptées à nos spécificités locales.

Face à des projections alarmantes pour 2100, telles que des températures drastiquement élevées avoisinant les 40°C et une augmentation de ces effets, il est impératif d’agir maintenant.

En réunissant un ensemble d’acteurs pour définir des actions spécifiques, la COP départementale assure une mobilisation collective et coordonnée, essentielle pour transformer les objectifs écologiques en réalisations tangibles. Cette démarche proactive est cruciale pour atténuer les impacts climatiques prévus et préparer l’Essonne à un avenir plus durable.


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